Valerian Machiavel Admin Prince Lycan
Messages : 778 Points RP : 174 Âge : 12 ans Race : Traitre Profession : Roi des cons
| Sujet: Valerian Machiavel Mer 16 Sep - 11:16 | |
| Ouverture de Topic pour ce forum
Né dans une Vallée de Larmes, Égaré, Seul et sans Armes, Des soupires, des Pleurs et des Cris, Transpercent le Silence de tes Nuits, Ton rire, l’Écho de mes Plaintes, Tu te dis Maître, mais écoute ma Complainte…
J’avais seize ans lorsque pour moi, une dernière fois, le soleil s’était levé. Nous étions jeunes et insouciants de tous les dangers. Nous n’étions qu’enfants lorsque sous nos yeux, notre Mère fut égorgée. Aujourd’hui je suis homme. As-tu oublié, toi qui n’est plus que silence et absence les cris de notre Père torturé ? Te souviens-tu lorsqu’il nous offrit son dernier souffle pour susurrer : “Mon corps est prisonnier, Mon cœur léger et Mon esprit libéré”. Quel âge avions-nous ?Lazarre, je te hai. Le temps ici n’est pas le même que là-bas. Les heures s’égrènent comme des journées. Depuis combien d’années nous ont-ils séparé ?Mon frère, qu’ont-ils fait de toi, qu’ont-ils fait de nous ? Je sens parfois ta peine, ta douleur, tes tourments. Notre jumelage nous fait partager bien plus qu’ils ne le pensent. Je sais combien tu souffres, il doit en être de même pour toi. Je sais que tu es en vie. Je le sens dans ma chair, mes entrailles et mon sang. Je n’ai vu ton visage, entendu ta voix depuis si longtemps…Les Rayons du Soleil seront un jour Miens, Sur son Trône, mon frère sera Souverain, Alors Oui, ris de mon Malheur, Repais-toi de mes Douleurs, Un Jour Prochain, Mes Maux seront Tiens. Mes geôliers parlent de centaine d’années, il me semble que cela fait plus d’un millénaire que nous sommes enfermés. Châtiés pour notre naissance, puni pour notre naissance, mais où s’arrêtera donc cette folie. Dehors la rébellion gronde, l’entends-tu toi aussi ? La sens-tu approcher ? Bientôt nous seront libres, je le sais, je le sens. Un jour prochain, le soleil caressera nos peaux, le vent glissera dans nos cheveux. Tu monteras sur le trône et notre peuple recouvrera sa liberté. Ne perd pas Espoir mon frère, puissent-ils n’avoir jamais réussi à te briser. Tu dois avoir grandi toi aussi. Mes cheveux retombent sur ma nuque, humides. Les tissus qui me couvrent ne sont plus que loques et déchirures. La crasse me recouvre dans mon entier. Les murs suintent, mais la mauvaise odeur ne m’incommode plus. Je m’y suis habitué. L’on peut s’habituer à tout.
Assis au fond de ma cellule, les genoux repliés contre mon torse, souvent je pense à toi. Mes sens aux aguets, je cherche un signe de vie, juste un… Offre moi un signe mon frère, je t’en conjure. Montre-moi que toi non plus, ils ne t’ont brisé.Je me damnerai pour entendre le son de ta voix. Mes jours sont rythmés par leurs jeux infâmes, ce morceau de pain rassis et ce bol d’eau que l’on m’amène à chaque crépuscule. Il est si rare que l’un des nôtres, même réduit à l’esclavage, ne se perde ici. Il est si rare de recevoir des nouvelles du monde extérieur. A-t-il changé ? Qu’en ont-ils fait ?Craints pour ta Vie, Je t’en conjure, pour Toi Prie, De deux Cœurs Saints, Tu as fait Naître le Malin. Dans ton Sommeil frappera la Sentence, Pour Toi ce ne sera la Potence, Notre Soif désormais n’est que Vengeance, Enfin sera Notre Délivrance.
| |
|