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 Cassandre Machiavel

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AuteurMessage
Cassandre Machiavel
Princesse maudite
Cassandre Machiavel


Messages : 81
Points RP : 56
Âge : 577 ans
Race : Lycan
Nom de votre Maître/sse : La douce Vahina

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MessageSujet: Cassandre Machiavel   Cassandre Machiavel Minilogopm8-ccdc98Dim 20 Sep - 10:00

[contexte : Valérian et moi sommes enfermés dans des cellules mitoyenne, il découvre que je suis sa soeur]

De nouveau je me surprends à guetter sa voix dans l’obscurité, non pas pour ce qu’elle va réellement dire mais d’avantage parce qu’elle est celle de mon plus jeune frère. Maintenant que je sais qui il est je ne peux réprimer le bonheur qui m’a envahit comme un raz de marée de joie ayant balayée ma tristesse. Cependant je sais que l’avenir n’est pas aussi lumineux que mon état d’esprit le laisse à penser. J’ai commis une erreur et je sais déjà que je vais m’en mordre les doigts. Je n’aurais jamais du révéler ma parenté car cela entraînera à coup sûr des questions gênantes débouchant inexorablement vers la découverte de ma malédiction et des crimes dont je me suis rendu coupable à cause de celle-ci.

Malgré cela je ne peux m’empêcher de sourire quant la voix de Valérian résonne dans le couloir me demandant pourquoi il est incapable de se rappeler mon visage. Je sais qu’il ne remettra désormais plus en doute notre lien familial, je lui ai donné bien trop de preuve pour que le doute s’insinue encore dans son esprit à se sujet. J’ai ainsi perdu le pouvoir de faire marche arrière dans mes déclarations et tôt où il apprendra ce que je suis. Ma pénitence ne finira-t-elle donc jamais ?

D’autres questions fusent et je sens de l’amertume à la dissimulation dont il a été la victime, même de la colère fait son apparition dans son ton. C’est une chose que je ne lui connaissais pas. Valérian avait toujours été le plus doux des enfants plus prompt à la compréhension qu’à la colère. Probablement le résultat d’un demi-millénaire passé dans un endroit aussi sinistre exhalant le désespoir. Je maudis mille fois les monstres qui avaient changé la nature douce du benjamin de la fratrie.

Mais la colère se mua en incompréhension quand il comprit qui était à l’origine de ce mensonge par omission et à nouveau les interrogations furent lancées sur les raisons paternelles et maternelles d’une telle dissimulation, une seule entrecoupée par un renseignement qui brisa mon cœur quand j’appris la séparation des deux jumeaux. Cela avait du sûrement être le pire châtiment qu’on puisse leur infliger à tout deux. Séparer Jehan et Valérian s’était comme diviser une seule et même âme en deux.

Enfin après quelques instants de silence qui interrompit le flot des questions, mon frère s’excusa d’une voix rauque. Je pense qu’il avait deviner le choc que son mensonge m’avait causé, mais il aurait pu s’en abstenir, je ne lui en aurais de toute façon pas tenue rigueur.


« Tu te poses beaucoup de questions Valy et cela fait beaucoup d’explications à donner, mais j’imagine que le temps est tout ce que tu as pour le moment. »
Temporisais-je, rassemblant mes esprits.

Comment allais-je m’y prendre pour raconter mon histoire ? Par où commencer ? Les mots me vinrent cependant en chanson.

"O Cassandre, Cassandre
Tu laisses nos cœurs en cendre
O Cassancre, Cassandre
Nous pleurons d’un cœur tendre

O Peuple, tes larmes laisse couler,
En ce jour et à jamais endeuillé,
Car ta princesse son âme envolée,
Pour Dieu, de sa présence profiter.

O Cassandre, Cassandre
Tu laisses nos cœurs en cendre
O Cassancre, Cassandre
Nous pleurons d’un coeur tendre

Rosée du matin, fleur du soir,
Tu nous quitte en pleine gloire,
Pourtant nous avions espoir,
De ta beauté, nous abreuvoir.

O Cassandre, Cassandre
Tu laisses nos cœurs en cendre
O Cassancre, Cassandre
Nous pleurons d’un cœur tendre

Dors, dors dans la paix, belle enfant,
De ta légende nous ferons un chant,
De nos mémoires un souvenir captivant,
Va, va belle enfant, Dieu t’attend..."


Je laissais la dernière note mourir un long moment dans ma gorge avant qu’elle soit complètement engloutis par les ténèbres des geôles. J’avais entendu la dernière fois cet hommage à la princesse que j’avais été quand je vivais encore avec les jumeaux. L’auteur avait était un barde qui avait fait partie de mes soupirants du temps où j’en avais tant que je ne pouvais les dénombrer. Le pauvre homme n’avait alors aucune chance d’obtenir ma main auprès de mon père, son rang étant beaucoup trop inférieur au mien, mais je garde émue de ce jeune homme énamouré qui quelque fois accompagnait mon chant lors des soirées. Il ne sut jamais à quel point le chant qu’il avait composé en mon souvenir après ma prétendue mort m’avait fait du bien quand je l’entendais étonner dans le palais.

« Ton frère et toi avait du entendre cette chanson quelques fois, elle est assez belle pour qu’elle ait perduré dans le temps. Elle est la dernière trace, avec l’épitaphe de mon nom sur un tombeau dans la crypte royale, qu’une princesse du nom de Cassandre vit le jour avant vous. La vérité est que je suis morte aux yeux de tous pendant ma dix-septième année et si ni père, ni mère n’en parlèrent jamais c’est qu’ils en furent les instigateurs. Quant aux autres, je crois qu’ils se turent par respect envers le prétendu deuil de nos parents. » Expliquais-je.

Le passé était toujours aussi dur à évoquer, cependant je me forçais à le prononcer d’une voix claire.

« Mais ne condamne pas nos parents trop vite. Moi je ne le fais pas et je ne le ferais jamais. La seule que je regrette fut le trop grand amour que notre père m’accordait et qui retint son bras au moment où il aurait du l’abattre sur moi. Je lui reproche cette faiblesse qui a fait de lui mon complice involontaire mais je n’ai jamais cessé de l’aimer pour autant. J’espère qu’au moment de son trépas il ne s’est pas infliger le fardeau de la culpabilité alors que sa responsabilité était bien faible. »

Oui je l’espérais sincèrement, mon père ne méritait pas d’être ronger par la culpabilité. Je savais qu’il était mort durant l’invasion, ainsi que ma mère. Je me plaisais à penser que cela se fit sans douleur.

« Car ma responsabilité est bien plus écrasante. La destruction de notre royaume, l’assassinat de nos parents et vos emprisonnements à Jehan et à toi. Tout cela m’incombe, Valérian, sache-le. C’est le fruit amer de la malédiction qui me frappe. » Énonçais-je.

Je savais que je me condamnais aux yeux d’un des seuls êtres qui m’était cher, mais je me devais de lui dire qui était responsable de tous ceux mots.

« Sous ma forme louve, je suis une albinos et comme les légendes le disent j’apporte malheur et destruction autour de moi. Tu peux me haïr et même tu le dois car je suis celle par qui est arrivée la désolation sur notre royaume et vos vies. » Révélais-je enfin sachant que je me privais alors de l’amour d’un frère.

« Tu pourras prendre ma vie quand tu le souhaiteras. Cependant je pense qu’avant cela j’ai des choses à accomplir. Un heureux concours de circonstances m’a conduite dans cette cellule : un manque de place dans un endroit, des employés fainéants, un lien de parenté avec le gardien de ces geôles… le destin à l’œuvre, je ne peux l’imaginer autrement. »

Oui les coïncidences étaient décidément trop flagrantes pour que ça ne soit que cela.

« Je vous libérerais ton frère et toi, quoique cela puisse me coûter. »
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Cassandre Machiavel
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