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 Uriel Lazarre

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Uriel Lazarre
Oublié des Ténèbres
Uriel Lazarre


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Âge : 651
Race : Démon
Profession : Demi Frère De Marius

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MessageSujet: Uriel Lazarre   Uriel Lazarre Minilogopm8-ccdc98Mar 24 Nov - 11:12

Contexte

Uriel est le demi-frère de Marius, mais il l'ignore. Détenu depuis des siècles dans une prison dorée (une chambre luxueuse dissimulée dans les quartier du prince) il ignore tout de l'extérieur. Ce soir, il reçoit la visite justement de Marius.


Le temps est une course folle dont la démence écrème les heures, les jours, les années, selon son bon plaisir. Moqueur, il ralenti, plongeant ses victimes dans la douleur de l'interminable, fourbe, il accélère, narguant ses troupeaux de l'éphémère... Courir jamais ne suffit pour s'en saisir, espérer le rattraper. Ralentir, n'est guère assez lorsqu'il faut le rejoindre... Tic... Tac... Le métronome rythmant le monde, la montre, régissant l'univers.


Une autre étoile était tombée dans la nuit. Une autre étincelle avait brûlé dans le froid. Comment pourrait-il le savoir lui dont le monde n'était plus que quatre murs ? Il explorait un univers imaginaire, revenant à la réalité, frappant le sol du pied, pourquoi était-ce si noir ? Pâlissants dans le miroir de l'oubli, les souvenirs d'un passé devenu cendre entre les doigts arachnéens de l'aveugle. Parfois, se glissant hors de lui, des démons l'appelaient, mais dans son ignorance, son oreille restait sourde.

Certains soir, des rires, des violons, de la musique parvenaient dans cette prison d'or et de précieux. La fièvre de l'ivresse gagnant sa victime, le souffle coupé, une larme éprise de liberté roulant sur la joue, le corps presque inerte étendu, le prisonnier s'évadait. Le coeur et l'esprit léger, un monde, son monde, sous ses pieds nus, s'ouvrait. Une voix, un appel.


- Ne sois pas inquiet,fais un pas à l'intérieur. Jete un regard autour, je suis ton saint Graal, dans ton étalage de bougies, venu te sauver des profondeurs. Entends les martyrs, ils sont seulement noir et blanc. Ne peux-tu pas les entendre crier, se noyant dans le temps ?


Et les notes moururent, le silence revint, emportant avec lui son univers. Le ramenant avec violence à sa propre réalité. Le fils maudit, le frère traître ayant vu l'eau gelée dans ses propres yeux ne saura le nom du propriétaire de la voix, traître à la monarchie. Il ne connaîtra la toile qui se tisse. Plus cruellement à son coeur, il ne saura qui lui offre un tel voyage, ses évasions régulières, au travers de sa mélodie.

Les paupières closes se relevèrent, et de nouveau, cette voix, cette présence arrogante, faisant miroiter chimères inaccessibles :


- Ils paieront pour leurs sourires. Je suis le maître des jouets. Sois prêt à croire.


Le regard embrumé ne pouvait encore voir, l'esprit endolori par ce brusque retour de l'onirique ne comprenait les paroles donc l'invisible l'abreuvait. Le sommeil revint le cueillir, somnolence naturelle ? L'inconscient ne pouvait pas même se poser la question. Quelques heures encore, et les songes l'embrassèrent jusqu'à presque l'immoler.


- Je suis le danger incarné en jouet. Bienvenu dans mon monde, dans ma fabrique de rêve. Au fondement j'avais un coeur. Je traite avec la douleur et je reviendrai peu de temps. On chuchotte autour de toi, on murmure pour t'écraser, t'emporter loin de ma fabrique à jouet...


La douceur de sa plainte s'éleva, presque silencieuse. Un éveil brutal, un regard inquiet autour de lui, le prisonnier répondant au nom d'un ange. La dernière bougie venait de mourir, laissant sa cire couler sur le sol tapissé. La main frôlant le front trempé, les pieds nus rejoignirent le confort à terre.

Une survie titubant entre tellement et rien, le temps tissant la tapisserie entre lectures, rares visites et sommeil dans une pièce mêlant chambrée et salon, dans un lieu dénué de fenêtre et de vent. Plusieurs heure avant, le bain lui avait été porté, les ablutions bienfaitrices offerte. Prisonnier d'un luxe, d'un statut, de la pierre, son tombeau. Des frusques étroites, quelque peu petites pour un corps depuis longtemps à présent, adulte. Il n'était non pas un homme, mais un demi homme, privé de liberté, de savoir, de connaissance. Plongé dans l'ignorance, il ne savait pas même la mort de son père et de son Maître d'Arme...

L'ignorance... Peut-être était-ce cela qui ne lui faisait perdre la raison, qui protégeait son entendement. Il ignorait le nom de sa nature, l'asservissement des lycans, et tant d'autres choses... Paradoxalement, l'insouciant s'était engraissé de lectures, de connaissances... Oscillant entre tellement et rien.

Dans un léger nuage de poussière, le crissement de la pierre sur le sol, bruit si particulier et tant attendu par le démon au prénom d'ange, se fit entendre. Le prisonnier vit naître un sourire sur son visage. Chaque visite était vécue comme une joie. Les prunelles s'attendirent à découvrir son père, son maître d'arme peut-être... Sans étincelle, la bougie ayant rendu son âme, l'obscurité se fit gênante. La luminosité, le contraste derrière l'intrus, devint oppressante et lorsque l'oreille reconnu la voix de celui la stimulait sans en connaître le rang, l'air devint presque suffoquant. La surprise n'était pourtant pas la seule source de cette essoufflement...


- Marius...


Le sourire ne quitte l'ignorant qui se leva, non parce qu'il s'agissait d'un ordre, parce que l'air devenait gênant, mais parce qu'une visite réchauffait son coeur, entendre une voix enchantait ses tympans. Frusques légèrement trop étroites, l'absence de chaussure, son visage et ses yeux contrastant avec sa nature... Ils offraient au regard une étrange vision.


- Maître Geoffrey n'est pas là ?


Maître entre ces lèvres... Une notion de servitude aucune, de respect certain entre le défunt Maître d'Arme et celui qui l'avait élevé. Le manque de connaissance allait jusqu'à l'ignorance des disparus.

La curiosité aidant, le regard azur observait celui qui transpirait luxe et charisme. Pourtant l'obscurité le léchait l'échine. Fascination presque présente pourtant sans proximité aucune comme si intouchable se tenait là...

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Uriel Lazarre
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