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 Fëanor Ankh

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AuteurMessage
Fëanor Ankh
Chouchou du Roi de l'Ombre
Fëanor Ankh


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Âge : 300 ans
Race : Démon
Profession : Jeteur de sorts (malédictions) & commence à se faire une place en tant que Conseiller du Prince.
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MessageSujet: Fëanor Ankh   Fëanor Ankh Minilogopm8-ccdc98Mar 17 Nov - 23:23

Post pour mon frère, Erianor :


    Dans un mirage intensif d’aspérité douceâtre, l’air ambiant obscur et taciturne ne parvenait à faire disparaître la lueur insidieuse de la lanterne du veilleur de nuit, du gardien des tombes qui patientait, se dandinant d’un pied à l’autre avec instabilité et inquiétude, son visage si pâle en paraissant presque à l’agonie d’une maladie capricieuse et vengeresse des délits qui étaient les siens. Quotidiennement en compagnie d’un homme toujours encapuchonné d’une longue cape à la noirceur abyssale, ce pelage se fondant dans la nuit reflétait sous de rares instants les rayons capricieux de la dame argenté, comme s’il s’agissait du pelage d’un animal. En vérité ce n’était que du velours d’une douceur saisissante, trahissant une richesse facilement soupçonnable, une habitude regrettable sans doute lorsqu’il laissait flâner son esprit parmi ces souvenirs où il se contentait de si peu, lui qui cheminait à présent parmi les tombes, ses prunelles s’attardant sur l’homme qu’il entrevoyait par la trahison de la flamme, tandis que lui-même persistait dans l’invisibilité de ces vaporeuses secondes.

    Ce que le temps avait pu le changer lui et son indolence… lui et son ignorance, transformant le paysan en un homme parfaitement saisissant, aux parfaits antipodes de son autre dont il ignorait la présence en cette ville. Peut-être était-il finalement parvenu à le retrouver, à cheminer dans les ruelles voleuses de la cité des arts, mais même si cela était le cas, combien de chances y avait-il pour qu’ils se retrouvent par le plus grand des hasards, face à face, se jaugeant dans l’intemporalité de ces secondes, avant d’esquisser l’ombre d’un sourire, de s’étreindre malgré le temps, malgré le fait que Fëanor aurait pu agir ainsi bien des années plus tôt sans en saisir l’occasion. Le simple fait qu’il soit en vie lui convenait, le laissant lacérer la terre à lui en arracher des larmes de sang pour le retrouver, sans jamais signaler son insistante présence.

    Comme c’était également le cas en cet instant, n’accordant nulle pitié à cet homme qui l’attendait pourtant en prenant des risques, mais il lui avait tout simplement fallu ce temps, ces instants pour vérifier qu’aucun inquisiteur ne flânait dans les environs. L’attrait des flammes ne le taraudait pas au point de risquer le bucher, ou tout simplement d’attirer l’attention de mortels à son encontre, d’autant plus qu’il se moquait bien des les voir mourir pour indiscrétion, mais il n’aimait pas se compliquer les choses quand elles lui demandaient déjà une certaine concentration. Apparaissant graduellement dans son champ de vision, le mortel s’approcha d’un pas vif, froissant l’herbe avec indifférence pour juste en terminer avec toute cette affaire le plus vite possible, tandis que le démon n’aurait eu qu’à faire demi-tour en cas de présence inconvenante, sans prendre le risque de se faire découvrir, mais sacrifiant son fournisseur attitré. De quoi ?


    « Qu’as-tu ce soir ?
    - Des choses qui valent de l’or, messire.
    » souffla-t-il d’un timbre aussi sourd que celui de Fëanor, s’accordant sur ce souffle à peine plus élevé que la mélodie du vent, habitude méfiante qu’il avait fini par lui offrir à force de le côtoyer, mais cela lui convenait parfaitement, puisqu’il tenait à cette mielleuse discrétion.

    Offrant une œillade alentour, le maître des lieux entama sa marche en direction de l’un des caveaux les plus anciens, suivit de près par celui qui laissait ses pensées valser au gré de son inspection du moindre frémissement qui lui parvenait, soupçonneux au possible, conscient des tourmentes qui subjuguaient la ville, mais également de tous ceux qui pourraient naturellement vouloir sa mort et son trépas dans la douleur et la fourberie. Quelques pas, une porte qui grince d’une sinistre manière, laissant les doigts pâles de l’invité des cadavres glisser sur la porte de fer pour la refermer derrière lui, un lancinant frisson s’érigeant tel un nouveau maître de sa chair. Quelques secondes, quelques instants, et le voleur ouvrit enfin sa besace pour dévoiler son butin à l’œil acéré de l’être démoniaque qui laissa un fin sourire naître sur ses lèvres tandis que l’une de ses mains venaient s’emparer d’un ossement… car le sac ne contenait que cela, des os de créatures, d’enfants, de bébés pour être plus exact.

    Mais il ne s’attarda pas plus que cela, renversant l’entièreté de ce qu’il contenait sur la stèle de pierre du caveau interne, ses doigts rassemblant vivement les pièces de ces petits cadavres à l’ossature parfaite, avant de finalement se retourner vers son compagnon pour réclamer la bougie de sa lanterne d’un simple regard qui fut parfaitement compris. Et tandis que la flamme venait ébranler un fin morceau de parchemin parcouru d’une écriture rougeâtre, ses lèvres se mirent à psalmodier des mots imprécis, paroles qui eurent pour effet d’embraser les ossements qui finirent en cendre sous une vivacité malveillante. Avant qu’il ne recueille le fruit de ses méfaits dans une petite boite qu’il referma avec précaution avant de la placer dans sa propre sacoche, dont il extirpa une bourse qu’il soulagea de deux piécettes.


    « Avec mes remercîments. » souffla-t-il en les glissant entre les mains crasseuses du bougre, avant de quitter les lieux, ses prunelles valsant de gauche à droite… soupçonneuses.

    Puis ce furent les ruelles de Florence qui l’accueillirent, joueuses, caressantes amantes aux jupons retroussées, quelques courtisanes de bas étage flânant, certaines parvenant même à attirer son attention, mais ses goûts en matière de mets féminins s’étaient quelque peu améliorés depuis qu’il avait eu l’occasion de côtoyer du mieux. Ainsi il poursuivit son avancé sous un silence capricieux, s’approchant d’un bâtiment où il devait ensuite rejoindre l’un des siens, bien qu’il soit relativement encore loin lorsqu’un bruissement de tissu le tendit au point de guetter la venue trop rapide d’une menace qui se retrouva contre sa gorge, mais déjà sensible aux désirs du marionnettiste. Immobile et silencieux, le tissu de sa cape en profita pour retomber sans un bruit contre son être, dissimulant sa besace au contenu compromettant, le laissant attendre ce que lui voulait l’assaillant qui n’avait pas l’air de vouloir l’égorger.

    Puis ce fut une voix, un timbre qui s’éleva qui le troubla, l’incitant à plisser ses prunelles pour percer cette noirceur similaire à la sienne sous la caresse de leurs capuches. Deux silhouettes à la fois semblables et différentes, d’une taille unique, d’une attitude pourtant différente, mais ce que Fëanor avait tant de fois repoussé avec insistance venait de se produire, l’improbable venant jouer à ses pieds sous un rire moqueur et perfide. Son autre, son semblable, cette infime partie de lui-même se tenait face à lui, le complétant, le menaçant tout en le laissant percevoir l’odeur ferreuse du sang, presque infime pour ses narines non animales, mais si précise au fond, fragrance lancinante, entêtante. Et il n’avait aucun besoin de percevoir son visage pour savoir qu’il se trouvait à présent face à son frère, sans parfaitement être certain de la réaction à tenir.

    Que le Diable lui pardonne, mais cette proximité aux lames acérés ne l’incitait pas à fuir, à se détourner comme il en avait l’habitude… et puis, ils se reverraient forcément s’il restait à Florence, une fois, puis une autre, il n’abandonnerait pas, la preuve étant qu’il était parvenu jusqu’ici. Pourtant la réalité taciturne de ce qu’ils étaient, du lieu un peu trop porteur de ses propres semblables, ou bien des siens. D’ailleurs, Erianor se mêlait-il à toutes ces histoires de libération ? De rébellion ? D’un autre côté, il était tout simplement hors de question qu’il reste ici, dans une ville où la servitude pouvait l’enliser… et quelque chose de désagréable qui s’immolait au creux de sa langue lui disait qu’il ne pourrait parfaitement le protéger s’il venait à se faire prendre. Expiant un soupir agacé face à cette douloureuse véracité qui se refusait à déserter son âme damnée, il incita la lame à se faire moins acérée, plus molle…


    « Elle ne me fera rien. » expia-t-il de ce timbre si semblable qu’un inconnu aurait pu prendre pour une réponse faite par l’assaillant lui-même, à la différence sans doute, que l’intonation était semblait-il plus frondeuse, comme si ce n’était que le souffle d’une évidence, d’une assurance. « Et j’ose penser que toi non plus. Tu désirais me voir, me voici… mon frère. »

    Qui l’avait blessé ? Qui l’avait touché ? D’autres questions qui revenaient border son esprit vengeur, dans l’optique que si cela était possible bien évidemment, sans lui faire perdre les faveurs de sa position, il leur donnerait une quelconque leçon, tout en ignorant que ses assaillants étaient déjà morts et… presque enterrés. Ainsi son visage s’inclina imperceptiblement dans le sens opposé à la lame, laissant la capuche qui dissimulait ses traits retomber sous une volonté propre, sans qu’il n’agisse, sans que le vent ne se fasse plus invasif, s’échouant mollement sur sa nuque, à l'instant où il esquissait l'ombre d'un pas sur le côté, comme s'il s'apprêtait à le contourner, à le jauger, à s'en aller.
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Fëanor Ankh
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