Père de Matthias — Lycan [vacant de Matthias Morgan]

Je suis resté relativement flou concernant son évocation dans ma fiche afin de ne pas empiéter sur votre imagination.

Il a eu plusieurs enfants dont Matthias – le cadet – mais ils sont loin d’être le fruit d’un amour de leur père pour leur mère. Celui-ci repérait des jeunes vierges féconde afin de s’assurer une descendance. Lorsque cette dernière arrivait à l’âge qu’il souhaitait, leur père venait les chercher, mais uniquement s’ils avaient hérités du gêne lycan.

C’est ce qu’il se passa pour Matthias. Il avait deux ans lorsque son Père vint le chercher alors qu’il se trouvait dans un orphelinat catholique.

Citation :

Il faut longtemps avant que Sans Nom n’accepte de porter l’identité que l’étranger – son Père qu’il ne nommera jamais ainsi – Matthias Morgan. S’il s’adapte rapidement pour sa propre survie, il ne se fait à la présence de demi-frères et sœurs tous conscients de leur nature et des conditions dans lesquelles ils ont été engendrés.

Très vite, le reproducteur cerne son fils, il n’en fera jamais un tueur. Pourtant il ne baisse les bras, mais rien n’y fait. Lorsqu’il lui révèle sa nature, ses origines, les conditions de sa conception, Matthias refuse, n’accepte et renie. Il s’insurge, se révolte, n’y crois pas, refuse d’y croire, s’emporte, crie et jure… Il ne peut être un « monstre »… Il n’a d’autre choix pourtant que de plier quant à la volonté de celui qui restera l’Étranger. Il n peut que courber l’échine devant cette vérité qui le déchire de l’intérieur. Il ne lui a pas menti, il est bien ce qu’il prétend être…

Certes, jamais l’adolescent ne serait un tueur, mais il en ferait un homme, un dirigeant, un futur chef de meute, comme il l’avait fait par le passé avec ses trois autres fils. Le petit homme nourri secrètement sa colère. Il obéit, tant que jamais il ne doit faire preuve de violence. Il revêt un masque de dureté, lui qui n’est que douceur… Il se prive de rire et de sourire, mais au moins, son père n’est plus autant sur son dos.

Matthias est devenu un homme lorsqu’enfin il s’enfuit de cette meute auprès de laquelle il ne s’est jamais senti chez lui. Il fuit aussi loin que ses jambes peuvent le porter se jurant de ne jamais revenir à Florence.

Vous êtes libre, peut-être avez-vous une explication pour son comportement et qu’il n’est pas si mauvais, au contraire, peut-être est-il pire que cela encore.


Vous êtes, là encore, libre, mais ne choisissez pas un gringalet.