Stephen Myles
Le Vol n'est que Prestidigitation
Messages : 31
Points RP : 20
Âge : 99 ans
Race : Lycanthrope
Profession : Magicien et Voleur (accessoirement esclave il paraît)
Nom de votre Maître/sse : Andara Piotr tente sa chance
 |  Sujet: Stephen Myles  Mer 16 Sep - 19:05 | |
| Début de Sujet pour le Salon des Médicis :
La douleur… Il ne me restait que la douleur… Je ne percevais rien d’autre. Mes sens semblaient endormis eux aussi. Mes paupière closes se refermaient plus fortement, alors que j’émergeais de l’inconscience. Mon cœur battait dans ma tempe. Je restais pourtant immobile, cherchant à rassembler mes souvenirs, cherchant à comprendre la provenance de ce malaise, de cette souffrance, ainsi qu’à déterminer l’endroit où je me trouvais.
La brume se levait lentement. Les démons… Je me souvenais. La Cour des Miracles ! Nous avions été attaqués ! J’entendais encore les cris autour de moi. Ces quatre fous à lier… Je leur devais probablement ma présence ici, mais alors dans quel but ? Pourquoi m’avoir maintenu en vie ? Pour me soutirer des informations ? Pour servir d’exemple et être exécuté en place publique ? Je n’en avais pas la moindre idée.
Mes paupières se relevèrent, dévoilant le vert de mes iris. En douceur, je me redressais lorsqu’un bruit de métal se fit entendre. Je venais de comprendre que mes poignets étaient entravés par de lourdes chaînes. Sur ma joue, la pierre sur laquelle j’avais probablement passé plusieurs heures, avait laissé un sillon. Autour de moi, trois mur de pierre et une ouverture obstruée par des barreaux.
Je ne cherchais pas à me relever certain de n’avoir assez de leste sur mes chaînes pour pouvoir me mouvoir de manière confortable. Je restais assis sur le sol. Mon corps contusionné avait déjà cicatrisé la plupart de mes blessures, seule celle ayant entraîné ma chute n’avait pas encore terminé. Elle me tira d’ailleurs une grimace.
Il me fallut malgré tout une bonne heure avant que la brume pesant sur mon esprit ne disparaisse totalement. Je soupirais alors, rengaillardi, pour lancer à qui voulait bien entendre :
- Il y a quelqu’un ? Eh oh ? En réponse je n’eu que l’échos de ma voix suivit du silence. Finalement, je me relevais sur mes jambes. La douleur était encore présente, mais ce n’était pas elle qui allait m’arrêter, se mettre en travers de ma route. Je venais de décider qu’il fallait que je me sorte d’ici d’une manière ou d’une autre.
Posant mon pied sur le mur et saisissant mes chaînes qui ne me laissaient que peu de liberté de mouvement, je commençais à mettre leur résistance à l’épreuve. Il ne me fallut guère longtemps pour m’apercevoir qu’elles étaient bien trop solides pour que j’en vienne à bout. J’avais la possibilité de me “changer”, mais il était hors de question. - Eh ! Vous m’entendez ?! Une nouvelle fois, je n’eu de réponse que le silence.
Dépité, je m’asseyais de nouveau sur le sol, l’épaule contre le mur. Par chance, ils m’avaient laissé ma pèlerine – mais les poches en avaient été faite. Fermant les yeux, j’en replaçais la capuche sur ma tête, dissimulant partiellement mon visage. Plutôt que de perdre mon temps à crier ou forcer sur les chaînes et barreaux, j’allais m’économiser pour récupérer mon énergie.
A la première occasion, je partirai loin d’ici.
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