Gabriel Vanessin

La première partie d'une partie importante de la vie de Gabriel, l'ascension de son roi (la seconde partie est en court d'écriture

Gabriel courrait de ruine en ruine, cette partie de la ville était complètement dévasté, les luxuriant étant peu connu pour leur goût de la civilisation. Sa vitesse était bien plus grande que celle d'un humain ordinaire et ses réflexe plus fulgurants. Il attrapa la pique au dessus d'un bâtiment effondré et s'arrêta une demi-seconde, il ne fallait pas que ses poursuivant le lâchent tout de suite, du moins tant qu'il n'était pas repéré par les Celtes.

Les trois poursuivant avait bien du mal, leur proie semblait les emmener exprès dans les champs les plus inaccessibles tout en se ménageant un chemin facile d'accès qui se détruisait après usage. Les jeunes démons se demandait s'ils avaient bien fait de prendre en chasse cet espion, mais ils savait que s'ils attrapaient ce membre du clan Lugos ils aurait certainement les faveurs de Lilith. L'un d'entre eux, le plus avancé et le plus enragé ajouta à haute voix.

_On t'auras Julian Lugos, on sais qui tu es et tu ne peut pas nous échapper !

Gabriel se permit de rire a haute voix, Premièrement, il y avait au moins trois chemins qu'il pouvait emprunter, mais Julian Lugos était censé ne pas avoir plus d'un siècle, il devait prendre un chemin plus facile pour ses poursuivant. Deuxièmement, Quelques heures plus tôt il était Asmod, un vampire à la magnifique peau ébène, mais le plus amusant était que sa mission actuelle découlait immédiatement des confidences sur l'oreiller que lui avait offert Lilith.

Gabriel repartit, bridant sa vitesse pour rester dans son rôle. Il ne restait plus que quelques centaines de mètres avant la tranché représentant le territoire des Celtes, il pourrait enfin mettre fin a cette fausse course poursuite. Quand un personnage imprévu intervint. Une magnifique louve rousse le frappa sauvagement tout en se transformant, ils roulèrent dans une partie des ruines invisibles aux yeux des poursuivant et des deux paires d'yeux supplémentaires qui assistaient depuis le territoire des Celtes.

Ils roulèrent dans la boue et dans la cendre, tandis que la louve se métamorphosait. Quand il s'arrêtèrent, couvert de cendre et de boue, Gabriel tenait entre ses bras une magnifique femme dont les courbes n'était en aucun cas modifié par des vêtements puisqu'elle n'en portait pas.

_Leilun, c'est toi les loups-garous agités ?

La femme opina du chef en souriant.

_Frappe moi vite, ils arrivent.

Un craquement violent retentis tandis que la louve rousse était projetée plusieurs mètres en arrière. Gabriel lâcha la pierre qu'il avait utiliser pour frapper sur une morceau de granit et ce releva, il partit aussitôt vers la tranchée, cette fois il ne bridait pas sa vitesse, pour deux raisons. La première, un démon poursuivit pouvait atteindre une vitesse étonnante, la seconde, une course avec Leilun sous sa forme transformée était trop tentante. Bien entendu, la louve le rattrapa avant qu'il atteigne la fosse, mais cette fois, ils étaient en vue.

Gabriel pris appuis sur un reste de bâtiment et se retourna violemment, frappant le ventre de la louve qui était a moitié humanoïde. Julian était censé posséder une force surhumaine. La louve partit en arrière, de façon un peu trop simulé au goût de Gabriel. Il ne perdit pas son temps à le lui dire et repartit, avant d'être frappé par une nouvelle masse de poil, hirsute et grise cette fois.

Le contact le sonna une demi-seconde, un temps suffisant pour qu'un direct du droit l'envoi presque s'empaler sur une commode en miette. Dans la frontière entre les Luxuriant et les Celtes.

Gabriel se redressa brièvement, examinant son adversaire rapidement, puis fusa, frappant sous le biceps de l'ennemi. Il recula de quelques mètres, son adversaire n'avait pas dépassé les cinquante ans de lycanthropie, ce qui ne signifiait pas que c'était un adversaire a sous estimer. Le loup-garou, par contre, n'eut pas cette présence d'esprit, voyant une de ses congénère débouler derrière le démon, la morsure a son cou le surprit bien plus que lorsque la main du démon se referma sur son cœur.