Joshua Eoghan Forgeur d'Etincelles
Messages : 25 Points RP : 13 Âge : 370 ans Race : Lycan Profession : Forgeron & épéiste Nom de votre Maître/sse : Nulle chaîne autour de ma gorge, nul métal n'entravera mes poignets !
| Sujet: Joshua Eoghan Dim 25 Oct - 13:12 | |
| Contexte du post : mon personnage, Wyatt Blueberry, est un mutant pouvant créer des illusions dans la tête des gens ils sont coupés du monde alors. Post pour un autre forum. Ce fut au chant des oiseaux qu'il se réveilla. Un peu comme dans un dessin animé, avec la douce musique des violons. Puis, les cris lui revinrent en tête, et il eut presque envie d'être sourd - même si cela l'obligeait à ne plus pouvoir écouter ni Chopin ni Mozart. Ses voisins du dessus, un vieux couple aigri et vieux jeu, se disputaient sans arrêt. Il avait bien eu envie de les torturer un peu, pour leur montrer de quoi avaient l'air leurs pires cauchemars, mais il devait se montrer discret, hélas. Il se leva de son lit de fortune, un simple matelas par terre, puis se redressa et se planta face à la glace. Ses yeux sombres étaient doucement voilés par une lueur de fatigue - il avait peu dormi. Il se rasa consciencieusement - il n'aimait pas la sensation des poils quand ils repoussaient, ça grattait désagréablement, et il avait alors l'impression d'être un gigantesque tapis essuie-pieds. Il se rinça le visage, et mit avec patience les lentilles de contact qui lui donnait un regard d'azur - le problème, c'est que, quand il utilisait Illusion, ses yeux devenaient entièrement blancs, et que les lentilles se désagrégeaient tout bonnement, lui rendant son regard noir. Mais bon, il s'en fichait, non ? Il n'aimait pas qu'on le voit, et il utilisait toujours son pouvoir pour faire en sorte d'être invisible aux yeux des autres. Une sorte de solitude aidée par l'Illusion de son esprit. Il s'habilla d'un simple pull noir trop grand - la machine à laver n'était pas son fort - et il se retrouva avec les épaules à nues. Il ressemblait à un modèle, avec ses cheveux sombres, son regard bleu, et sa façon de se tenir, droite, avec son corps fin et élancé. Il brisa le miroir d'un coup de poing rageur, en entendant les hurlements stridents de la femme de l'étage supérieur, passa sa main dans ses cheveux, sortit un paquet de cigarette d'une des poches arrières de son jean et l'alluma. Le miroir brisé avait formé sur sa main des ruisseaux de sang, et il se passa la main sous l'eau froide, plus par besoin de garder sa peau propre que par douleur. Cela faisait longtemps qu'il semblait anesthésié au niveau de la douleur.
Le besoin de sortir se fit sentir quand il entendit des hurlements, de nouveau, et des bruits de course, de pas, et de claquements de porte. Dans un rugissement rageur, il mit son pardessus gris, mit à jour son pouvoir pour qu'on ne le voit pas et sortit après avoir refermé la porte de sa chambre. Sa main formait une sorte de brûlure légère, au bout de son bras, mais il voyait cela, sans rien ressentir, comme si cette main qui saignait encore un peu n'était pas la sienne, les doigts encore couverts de bris de glace. Il songea à ses doigts parcourant l'ivoire glacé d'un piano, instrument d'excellence chez lui. Il était aussi bon dans les meurtres qu'au piano, c'était peu dire alors. Il descendit dans la rue, et évitant avec agilité les passants - qu'ils se fassent bousculer par quelque chose qu'ils ne voyaient pas aurait été destabilisant pour eux, mais il ne faisait pas ça par souci pour eux, juste par ce qu'il se sentait d'humeur à massacrer quiconque entrerait en collision avec lui, aussi minime soit-elle.
Il entra dans un bar, s'installa à un endroit confortable, loin, qui semblait ne pas être pris, et se mit de telle manière qu'il puisse bouger au cas où on viendrait à vouloir prendre sa place - mais il la garderait, il apparaîtrait plutôt soudain dans leur champ de vision, avec son air d'ange, et sa bouche en forme de coeur. Les gens étaient immondes. Il les haïssaient tous. Il aurait pu tuer chacun d'eux, et d'un seul coup il aurait été seul - un de ses plus chers désirs, et en même temps une peur inavouable.
Il ne commanda rien - il resta là à observer les gens. Il adorait rester là à essayer de deviner les cauchemars des gens, et parfois il s'amusait même à leur montrer un peu de son pouvoir. Il sortit ses lunettes de verre noir, et s'amusa à terroriser un vieil homme au bar, en lui montrant un serpent qui montait lentement le long de son verre. Le vieil homme sursauta et se mit à hurler de peur. Les réactions étaient toujours différentes, mais si pleines d'adrénalines que Wyatt pouvait sentir leur peur d'ici. Il adorait ça. Il s'en délectait, comme un homme pourrait se satisfaire de manger ou de boire. Il cessa quand les gens commencèrent à faire du bruit - il n'aimait pas trop le bruit. Il préféra changer d'établissement, pour un lieu plus confortable et plus classe, digne de lui, plutôt qu'un simple bar du coin.
Blue finit par dégotter une sorte de bar restaurant, qui jouait du piano. Il fut presque envoûté par la musique, et s'approcha donc, à découvert - ce qui était rare - de l'endroit, et y pénétra. Le tapis rouge, l'endroit était classé trois étoiles, et il les valait. Wyatt s'installa dans un coin, encore une fois, prêt d'une fenêtre,commanda un café, et regarda le piano qui trônait au milieu de la scène. Sans pouvoir s'en empêcher, il fit le noir aux gens présents, et ils purent entendre de là où ils étaient, au fin fond de leur cauchemars la mélodie qu'il fit monter des touches d'ivoire. Il sentit l'instrument comme bouger sous ses doigts, vivant - la musique rendait les choses vivantes, et cette Illusion restait plus belle et plus terrible que celles qu'il faisait naître, plus terrible que la vie elle-même. Il sortit, retirant en même temps la cécité aux clients - il avait fait attention de bien effacer ses traces. Il avait vérifié également si il n'y avait pas de caméras. Un vrai renard - il n'aimait pas se montrer trop imprudent, même quand il répondait à des désirs, à des caprices d'enfant.
Son téléphone sonna, et il décrocha. C'était un ami - du moins un collègue. Selon la friture sur la ligne, il était en Angleterre. Wyatt ne dit pas un mot, écouta simplement le rapport de son collègue sur sa mission.
- Mon vieux, tu dois donc en apprendre plus sur les anti-mutants, okey ? Tu sais ce que tu as à faire, mais avant tu nous préviens de chaque faits et gestes !
Et il continua ainsi à lui donner des ordres - il espérait vraiment que Wyatt allait lui dire ce qu'il faisait à chaque instant de la journée, et surtout les avertir de ses moindres faits et gestes ? Il se leurrait totalement. Ce qui acheva de mettre en rogne le jeune mutant, c'était la façon que l'Anglais avait de l'appeler " Vieux " comme Jun le faisait auparavant. Il prit donc une voix mordante et insipide, du fait qu'il était plus haut placé que ce pauvre pion.
- Dis moi, Vieux ... Tu vas gentiment me retirer ce ton de camaraderie, d'accord ? Et je préviendrais de mes agissements quand j'en ai envie. Lullaby savait qui il envoyait, il connaît mes méthodes. Sur ce, Vieux...
Raccrochant d'un geste brusque, il soupira et s'arrêta dans un coin de rue libre. Il détestait la foule, c'est pourquoi il l'évitait - son côté était à l'ombre, et le peuple aimait le soleil, de l'autre côté de la rue. Il lui semblait que ça avait toujours été ainsi : lui d'un côté, les autres de l'autre. Lui du côté sombre - sans vouloir faire de rapport avec un quelconque films nommé Star Wars. Il fourra les mains dans sa poche, quand il leva ses yeux, et vit de derrière ses lunettes de fumées ce qu'il pensait ne plus voir - et ce qui avait le don de l'agacer prodigieusement - un agneau doux et frêle. Il disparu soudain du champ de vision des gens - personne ne faisait attention à cet homme, une cigarette à la bouche, éteinte, beau mais habillé en passe-partout. Il s'approcha doucement, avec un sourire carnassier.
* Viens jouer au grand méchant loup . Qui a peur du grand méchant loup ? Est-ce vous ? Est-ce vous ? ♫ *
C'est sur cet air qu'il observa doucement sa proie. Il était prêt - il avait déjà les idées pour la torturer. C'était simple comme bonjour - il lui suffisait de le penser, de le commander à ses neurones et elles feraient le boulot. Si simple ... Et si bon. Le carnassier pistait sa proie. | |
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