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 Thomas H.

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AuteurMessage
Thomas Hastings
Maître de tes pensées
Thomas Hastings


Messages : 79
Points RP : 15
Âge : Plus de 4 siècles d'existence
Race : Démon
Profession : Erudit. Membre de la famille royale
Nom/s de votre/vos esclave/s : Matthias Morgan (1540-1545)

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MessageSujet: Thomas H.   Thomas H. Minilogopm8-ccdc98Mer 14 Oct - 7:45

Contexte : Cette réponse est la première à la suite de l'ouverture du sujet "Retrouvailles inavouées" d'Iléan Adellen.
Thomas vient de perdre son esclave qui s'est enfui.

Thomas Hastings a écrit:
Jusque dans mes appartements. Le chef des gardes que j'avais envoyés à la poursuite de l'esclave est venu poser les pieds jusque dans mes appartements. Pour qu'il s'octroie ce privilège, j'étais en droit de m'attendre à ce que son entrée se fasse dans un concert de cliquetis de chaînes et de cris de rage d'un Matthias fraîchement recapturé.
Comment expliquer alors l'étrange silence qui plane dans cette troupe de gardes ? Pourquoi aucun grognement de lycan ne me parvient ? Avec véhémence, je l'interroge, me retenant à grand peine de le saisir par le col afin de l'étrangler juste ce qu'il faut pour qu'il puisse encore parler. A en juger par la façon dont il évite mon regard, il n'a jamais été foudroyé par des yeux aussi noirs que les miens.


« Où est-il ? Comment oses-tu te présenter chez moi sans mon prisonnier ?? »
- « Je suis navré, monsieur... Il nous a échappé... »
« Mais comment est-ce possible ?! C'est un lycan, que je sache... Vous étiez cinq à sa poursuite !! »
- « Il a filé dans les ruelles... Je vous assure, monsieur, nous avons fait de notre mieux... »
« J'espère pour toi que tu ne t'avises pas de me mentir... Qui me dit que tu n'es pas de mèche avec lui ? », prononcé-je lentement afin qu'il envisage toutes les conséquences de cette éventualité. Le but est atteint, ses yeux s'arrondissent d'effroi.
- « Oh non, monsieur ! Comment pouvez-vous penser une chose pareille ? Vous connaissez mon entier dévouement à votre famille, et ce depuis de nombreuses générations... »
« Justement, il aurait été bon de le prouver... », conclue-je sur un ton condescendant, avec un geste impatient de la main pour lui signifier la fin de l'entrevue.

Qu'il s'estime heureux que mon cousin ait encore besoin de lui, autrement sa tête aurait volé avant qu'il ne comprenne quoi que ce soit. Il sera fouetté pour l'exemple. Cela ne sera pas négociable.

Oui, cela m'énervait au plus haut point, sans doute même davantage que je ne voulais l'avouer. Toute mon attitude trahissait cette préoccupation de m'être laissé berner par un simple lycan. Quel idiot de ne pas avoir su prévoir cette fuite ! N'ai-je pas été assez ferme à son encontre ? Quelles ont été mes erreurs, dans cette histoire ? Je me dois de les définir, car je ne veux pour rien au monde les reproduire une nouvelle fois.

D'un pas rapide, je me dirige vers ma salle de bains. En revêtissant mon costume, noir comme bien souvent, je constate que j'ai grand besoin de me changer les idées. C'est ainsi que je décide de sortir, arpenter les couloirs, sans vraiment de but que celui de me dire que ma présence en imposera, et fera taire d'éventuelles rumeurs et autres moqueries à propos de moi et de mon esclave. Je ne sais si des démons seraient assez fous pour en être à l'origine, mais je n'ai nulle envie de prendre de risque. Ce soir-là, mes quelques congénères que je croise dans les couloirs
me semblent tous occupés, aucun ne me salue, si ce n'est d'un bref signe de tête pour les connus, ou ne tente de me faire la conversation. Il se trouve que, sans m'en rendre compte, ma tentative pour me changer les idées n'a pas été fructueuse. Changer de vêtements ne m'a pas permis de changer de tête, et c'est en fait d'un air furieux que je les avais tous toisés. Ma seule entrée dans le grand salon a suffit à vider la pièce en un laps de temps très court. Ce n'est que lorsque je suis seul que je me laisse aller à un soupir contrarié.

Je suis assis dans un majestueux fauteuil, adoptant une pose qui me coupe à toute intervention extérieure. Les coudes appuyés et les mains croisées soutenant mon menton, je ressasse encore et encore ces mêmes réflexions, toutes mes frustrations. Je dois me changer les idées. Je dois me changer les idées, mais je n'y arrive pas. Attiser le feu dans la cheminée n'a fait que raviver mon feu intérieur.
Matthias, je te hais.

Coupé à tout bruit, si j'avais fermé les yeux je ne l'aurais pas vue arriver. Une charmante démone surgit devant moi. Quelque chose me dit qu'elle n'habite pas le palais depuis longtemps. Elle est entrée et s'est approchée sans crainte de mon humeur massacrante. D'autre part, je ne l'ai jamais rencontrée, alors que ce n'est pas le genre de femme à passer inaperçue tellement elle dégage une aura digne d'une reine. Elle semble joyeuse, ou tout du moins cordiale, mais ses paroles me la montrent surtout d'humeur joueuse.
En un instant, je chasse mes pensées maussades, saisissant l'occasion qui m'est enfin offerte, et décide de lui offrir un léger sourire en retour.


« Madame », commencé-je en me levant pour incliner le buste face à elle, « que me vaut l'honneur de votre présence ? Je ne pensais pas vous revoir en ces lieux... Vous avez dû faire un long voyage pour rejoindre ces terres... », énoncé-je tout naturellement, comme lorsque l'on retrouve une vieille connaissance, une amie.
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Thomas H.
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