Vizie Difetto

[Erf, difficile de trouvé un exemple de post sans sexe ni violence pour ce personnage ]

Le soir est arrivé et comme toutes les semaines à cette heure la vente aux esclaves va avoir lieu. Les marchandises ont été exposées dans le grand salon peu avant afin que les futurs acquéreurs puissent avoir un aperçu des divers lots mise en vente. J’ai compris depuis longtemps que les acheteurs ont tendances a fixé des choix à l’avance à tête reposée pour ensuite flambée leurs fortunes quand l’objet de leurs désirs se voit convoiter par un autre. J’aime voir les autres démons se battre ainsi à coup de pièces d’or comme des chiens pour un bout de viande, d’une part parce que cela me rappelle combien je leurs suis supérieure mais aussi parce que chaque pièce dépensé sans considération finit par retombée dans mon escarcelle. Oh je ne suis pas cupide, on peut m’affliger d’un nombre impressionnant de péchés mais au moins pas de celui-ci. Cependant, l’argent apporte le pouvoir de contenter mes désirs et envies qui ne sont jamais bon marché.

J’ai ouvert le salon Médicis en partie pour m’apporter les fonds pour couvrir mes habitudes outrancières, mais surtout parce qu’ainsi je peux disposer du premier choix en matière d’esclave sexuel et de m’amuser avec ceux qui seront finalement vendu. Avec les esclaves je ne suis aucune façon obligée de brider mes envies et cela m’a toujours plu. C’est d’ailleurs pourquoi je mettais un point d’honneur à assister personnellement à chaque vente que j’organisais et même à présider celle-ci.

Je pénétrais dans le salon comme la reine de la soirée ce que j’étais de toute façon. Majestueuse et sublime dans ma robe de velours noir qui soulignait mon teint de lait et avivait l’éclat de ma chevelure soyeuse tout en dévoilant mon décolleté avantageux, je m’avançais parmi mes invités. Mon sourire provocateur s’amusait des regards libidineux plein d’envie de mes pairs, démons ou démones, qui pour la plupart me connaissait pour avoir partagés mon lit, sinon de réputation. Tous savaient ce qu’impliquait de succomber à mes charmes pour une nuit sulfureuse en ma compagnie, tous connaissaient mes penchants en matière de pratiques sexuels et pourtant quand ils me regardaient ils ne pouvaient s’empêcher de désirer m’attirer dans leur lit, même les plus fiers d’entre eux. Quand j’entrais quelque part c’était toujours remarqué et ce soir ne faisait pas exception. Je saluais mes convives d’un signes de tête ou d’un simple regard avant de me concentrer sur mes marchandises.

En cage, une douzaine de spécimens, mâles et femelles avec des physiques et des caractères bigarrés. Le premier était un lycan mâle aux muscles saillants mais au mental déjà brisé par son ancien propriétaire, une démone autoritaire qui avait finis par ce lassée de lui. Son regard vide, presque bovin, me fit immédiatement me désintéressé de lui. J’en tirerais assurément un bon prix mais personnellement je n’aurais même pas dépensé un florin pour lui. La seconde était une petite sauvage rouquine qui ne cessait de se débattre avec les chaînes dont on l’avait généreusement garnit dans sa cage. Tout juste capturée et pas encore dressée. J’envisageais de me la réserver avant de me raviser, je n’avais pas envie de me servir du fouet ce soir et si elle ne vendait pas ce soir, je trouverais bien du temps à lui consacrer pour lui faire son éducation jusqu’à la semaine prochaine.

La troisième était une jolie brune aux yeux bleue qui attira mon attention de suite. Vêtue de l’habituelle toge simpliste dont je recouvrais mes esclaves pour les présenter à leur acheteur, elle ne payait vraiment pas de mine. Avec ses cheveux attachés en arrière, elle ressemblait à une pauvre créature timide et effacée, insignifiante. Je sus tout de suite que je n’en tirerais jamais un prix acceptable si je m’occupais pas de sa promotion moi-même, d’ailleurs il suffisait de voir les démons dans la salle jeté un coup d’œil à l’intérieur de sa cage avant de s’en détourner pour confirmer mes craintes.
Je m’avançais vers la cage d’un pas décidé jusqu’à camper devant ses barreaux et observais avec une mine songeuse Praline, réfléchissant à faire ressortir le meilleur d’elle pour lui donner un attrait indéniable dans l’esprit des démons présents. D’insignifiante et terne je la ferais devenir éblouissante, si elle semblait presque gênée par sa féminité je dévoilerais aux yeux de tous que son corps pouvait être dédié à la luxure.

Je me penchais pour prendre la laisse et le collier disposés à côté qui permettait à mes serviteurs de déplacer les esclaves une fois sortis de leur cage.

« Sors de là, esclave. » Ordonnais-je à Praline, impérieuse comme toujours.

Je sentais déjà l’attention des mes invités sur fixer sur nous. La plupart devait se demander ce que je pouvais bien vouloir faire avec cette esclave qu’ils avaient dédaigné auparavant la jugeant indigne de leur intérêt. Je voulais justement un public curieux et attentif pour révéler la valeur que pouvait atteindre cette esclave.